Suivant l’exemple d’autres pays du G8, le Canada s’est orienté ces dernières années vers la promotion d’initiatives de financement mixte dans le cadre de sa politique de développement international. De nouvelles initiatives telles que FinDev Canada et le Programme d’innovation en aide internationale (PIAI) utilisent l’argent public pour attirer et subventionner des investissements privés dans des projets qui prétendent promouvoir le développement durable. Mais on sait peu de choses sur la façon dont ce virage vers le financement mixte a affecté les organisations canadiennes qui travaillent dans le domaine de la coopération au développement et de la solidarité.
Le nouveau rapport publié aujourd’hui par le projet Blended Finance, « Cartographie de la finance mixte : Quelle est l’expérience des organisations de coopération au développement et de solidarité au Canada ? » constate que les avis sont partagés. Certaines organisations accueillent favorablement les initiatives de financement mixte, d’autres sont incertaines, tandis que certaines sont très sceptiques. Le rapport formule des recommandations pour le financement de la coopération au développement à l’heure où le programme pilote de l’IAIP doit être renouvelé, y compris des alternatives au financement mixte qui permettent la réussite et favorisent la durabilité des petites et moyennes organisations qui sont essentielles à l’engagement du Canada dans le monde.
La recherche de ce rapport a été financée par la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa.
Ce rapport est également disponible en anglais.